Comme le vent
Si mon coeur est un silence
je sonderai alors mon âme
Si le refuge est une peur
je m'éloignerai de lui
Si ma fuite est un renoncement
je deviendrai ma foi
Demain, aujourd'hui ou hier
qu'importe le lien n'est rien
d'autres que cela !
J'ai appris l'amour au creux de ses vagues
en noyant mes passions dans son corps
Que puis-je dire d'autres ?
sur des lignes qui dessinent des
horizons sans fin.
Troublante, la vie est une science infiniment intime
un rêve au-dessus des yeux, une errance du mot amour
Elle descendait d'une histoire en
marchant vers moi
sa représentation en moi était fausse
Ma quête si visible soit elle
est une destruction d'une certaine manière de voir
Mes patiences s'accrochent à moi
comme un exercice difficile
Nul part ! Nul endroit de mes songes
rien ! Je marche inlassablement avec
des passants hagards
Je me souviens de ses mots
en pleine nuit, présente comme au
premier baiser
J'avais appris à l'aimer au creux du volcan des passions
un jour, une nuit, elle quitta
l'horizon de mes mots
La silhouette dessine une forme
elle descendait légère comme le vent
J'entends le léger frémissement
au loin passent les histoires
Un amour qui me relie sans cesse à elle
dans la pénombre aujourd'hui
ZERROUKI HAMOUCHE
Tableau de MIKA Richard Thibault